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Région | politique—Grand Est Olivier Becht propose de transférer les compétences de la Région à la CEA

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:18:07
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Région | politique—Grand Est

Olivier Becht propose de transférer les compétences de la Région à la CEA

Convié avec les autres parlementaires de la majorité présidentielle à dîner, mardi 12 mars, avec le Premier ministre Gabriel Attal, Olivier Becht en a profité pour plaider une nouvelle fois en faveur d’un transfert des compétences régionales à la CEA. Au grand dam de l’exécutif du conseil régional du Grand Est.

Les relations entre le conseil régional du Grand Est et la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) n’ont jamais été simples, mais un simple article de presse semble avoir suffi à les tendre brusquement. En fin de semaine dernière, nos confrères duFigaro se font l’écho d’un dîner organisé le 12 mars à Matignon . Autour de la table, ce soir-là, l’ensemble des parlementaires alsaciens de la majorité présidentielle, dont Olivier Becht, qui en profite pour proposer à Gabriel Attal « que la CEA puisse récupérer les compétences régionales dans le cadre d’une expérimentation ». Rien de compliqué pour y parvenir, argumente en substance l’ancien membre du gouvernement Borne , tout juste redevenu député (apparenté Renaissance) du Haut-Rhin : « Il suffit d’une loi ordinaire, et même d’un amendement à une loi relative à la décentralisation pour que la CEA soit pionnière et retrouve les compétences de l’Alsace [NDLR, c’est-à-dire de l’ancien conseil régional d’Alsace]. »

Liberté de parole retrouvée

Fort de sa « liberté de parole retrouvée », Olivier Becht tenait déjà les mêmes propos dans nos colonnes , il y a tout juste trois semaines (nos éditions du 26 février) : une telle évolution institutionnelle, assurait-il alors, « éliminerait une strate de collectivité, simplifierait le “millefeuille” et ferait sortir l’Alsace du Grand Est ». Plus loin dans le temps encore, Olivier Becht comptait en 2013 parmi les plus chauds partisans du projet (mort-né) de conseil unique d’Alsace. Difficile donc d’être surpris par sa plaidoirie auprès de Gabriel Attal… Laquelle, sitôt connue, n’en a pas moins déclenché émotion, indignation et même colère du côté de l’exécutif régional du Grand Est, qui a rapidement diffusé deux communiqués cinglants, le samedi 16 mars.

« Des excuses sont attendues »

Le premier est signé Valérie Debord, vice-présidente du conseil régional et présidente du groupe majoritaire. Extraits : « Dans un propos tenu en présence du Premier ministre […], Olivier Becht a déclaré que “même si le Grand Est gardait une seule compétence, par exemple l’achat du papier toilette dans les lycées, ce serait encore de trop pour les Alsaciens” […]. Derrière l’image, il y a d’abord une expression blessante [qui] porte préjudice aux 7 500 agents et élus régionaux […]. Des excuses sont pour le moins attendues. »

Le second communiqué émane de Christian Debève, lui aussi vice-président, au nom des élus alsaciens de la majorité régionale : « Olivier Becht aurait-il en plus perdu la mémoire ? […] En effet lors de l’étape, à Strasbourg, du journal La Tribune, il a fait les déclarations suivantes […] : « La région Grand Est montre la voie en matière d’exportation, [elle] est un exemple de vitalité économique” […]. Finalement, des détracteurs qui mettent autant en valeur la région Grand Est, on en redemande ! »

« Ils ont compris que les choses sérieuses allaient commencer »

Réaction flegmatique d’Olivier Becht, qui n’envisage pas de présenter des excuses : « La vivacité de leur réaction montre qu’ils ont compris que les choses sérieuses allaient commencer. » « La réalité est toute simple, poursuit-il ce lundi matin 18 mars. Le rattachement forcé de l’Alsace au Grand Est en 2015 a été vécu ici comme un outrage. J’ai le plus grand respect pour la région et ses agents, et je n’ai pas pris cet exemple du papier toilette pour blesser ou caricaturer, mais pour illustrer le fait qu’il s’agit d’une question de principe : une seule compétence maintenue serait encore une de trop. Ni le président de la République, ni le Premier ministre n’ont aujourd’hui l’intention de rouvrir la carte des grandes régions. La seule solution, dès lors, est celle que je propose : transférer l’ensemble des compétences du Grand Est à la CEA. Il faut avoir ce geste pionnier, qui montrera qu’on peut simplifier le « mille-feuille” en supprimant une strate administrative et en créant des économies. »

À l’heure où Bercy entend diminuer les dépenses publiques de 10 milliards d’euros sur le seul exercice en cours, l’argument a sans doute plus de chance d’être entendu que la revendication d’une réforme territoriale en bonne et due forme. D’où, peut-être, la subite nervosité qui a accueilli cette proposition, connue de longue date sur le fond.

Olivier Becht : « Il s’agit d’une question de principe. » Photo archives Vincent Voegtlin
Olivier Becht : « Il s’agit d’une question de principe. » Photo archives Vincent Voegtlin

Valérie Debord dénonce « une expression blessante, [qui] porte préjudice aux 7 500 agents et élus régionaux ». Photo Laurent Réa Valérie Debord dénonce « une expression blessante, [qui] porte préjudice aux 7 500 agents et élus régionaux ».  Photo DNA/Laurent Réa
Valérie Debord dénonce « une expression blessante, [qui] porte préjudice aux 7 500 agents et élus régionaux ». Photo Laurent Réa Valérie Debord dénonce « une expression blessante, [qui] porte préjudice aux 7 500 agents et élus régionaux ».  Photo DNA/Laurent Réa

par  Emmanuel Delahaye
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Région | politique—Grand Est Nouvelle passe d’armes autour d’une possible émancipation de l’Alsace

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:20:10
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Région | politique—Grand Est

Nouvelle passe d’armes autour d’une possible émancipation de l’Alsace

Convié avec les autres parlementaires de la majorité présidentielle à dîner, mardi dernier, avec le Premier ministre Gabriel Attal, Olivier Becht en a profité pour plaider une nouvelle fois en faveur d’un transfert des compétences régionales à la CEA. Au grand dam de l’exécutif du conseil régional du Grand Est.

Les relations du conseil régional du Grand Est et de la collectivité européenne d’Alsace (CEA) n’ont jamais été simples, mais un simple article de presse semble avoir suffi à les tendre brusquement. En fin de semaine dernière, nos confrères duFigaro se font l’écho d’un dîner organisé mardi denier à Matignon . Autour de la table, ce soir-là, l’ensemble des parlementaires alsaciens de la majorité présidentielle, dont Olivier Becht, qui en profite pour proposer à Gabriel Attal « que la CEA puisse récupérer les compétences régionales dans le cadre d’une expérimentation ».

Rien de compliqué pour y parvenir, argumente en substance l’ancien membre du gouvernement Borne , tout juste redevenu député (apparenté Renaissance) du Haut-Rhin : « Il suffit d’une loi ordinaire, et même d’un amendement à une loi relative à la décentralisation pour que la CEA soit pionnière et retrouve les compétences de l’Alsace » – c’est-à-dire de l’ancien conseil régional d’Alsace.

Une « expression blessante » et des demande d’excuses

Fort de sa « liberté de parole retrouvée », Olivier Becht tenait déjà les mêmes propos dans nos colonnes , il y a tout juste trois semaines (nos éditions du 26 février) : une telle évolution institutionnelle, assurait-il, « éliminerait une strate de collectivité, simplifierait le “millefeuille” et ferait sortir l’Alsace du Grand Est ». Plus loin dans le temps encore, Olivier Becht comptait en 2013 parmi les plus chauds partisans du projet (mort-né) de conseil unique d’Alsace. Difficile donc d’être surpris par sa plaidoirie auprès de Gabriel Attal… Laquelle, sitôt connue, n’en a pas moins déclenché émotion, indignation et même colère du côté de l’exécutif régional du Grand Est, qui a rapidement diffusé deux communiqués cinglants, en date de samedi.

Le premier est signé Valérie Debord, vice-présidente du conseil régional et présidente du groupe majoritaire. « Olivier Becht a déclaré que “même si le Grand Est gardait une seule compétence, par exemple l’achat du papier toilette dans les lycées, ce serait encore de trop pour les Alsaciens” », relève-t-elle. « Derrière l’image, il y a d’abord une expression blessante [qui] porte préjudice aux 7 500 agents et élus régionaux […]. Des excuses sont pour le moins attendues. »

Le second communiqué émane de Christian Debève, lui aussi vice-président, au nom des élus alsaciens de la majorité régionale : « Olivier Becht aurait-il en plus perdu la mémoire ? […] En effet lors de l’étape, à Strasbourg, du journal La Tribune, il a fait les déclarations suivantes […] : « La région Grand Est montre la voie en matière d’exportation, [elle] est un exemple de vitalité économique” […]. Finalement, des détracteurs qui mettent autant en valeur la région Grand Est, on en redemande ! »

« Ils ont compris que les choses sérieuses allaient commencer »

Réaction flegmatique d’Olivier Becht, qui n’envisage pas de présenter des excuses : « La vivacité de leur réaction montre qu’ils ont compris que les choses sérieuses allaient commencer. »

« La réalité est toute simple », poursuit-il ce lundi matin. « Le rattachement forcé de l’Alsace au Grand Est en 2015 a été vécu ici comme un outrage. J’ai le plus grand respect pour la région et ses agents, et je n’ai pas pris cet exemple du papier toilette pour blesser ou caricaturer, mais pour illustrer le fait qu’il s’agit d’une question de principe : une seule compétence maintenue serait encore une de trop. » Et d’insister : « Ni le président de la République, ni le Premier ministre n’ont aujourd’hui l’intention de rouvrir la carte des grandes régions. La seule solution, dès lors, est celle que je propose : transférer l’ensemble des compétences du Grand Est à la CEA. Il faut avoir ce geste pionnier, qui montrera qu’on peut simplifier le “millefeuille” en supprimant une strate administrative et en créant des économies. »

À l’heure où Bercy entend diminuer les dépenses publiques de 10 milliards d’euros sur le seul exercice en cours, l’argument a sans doute plus de chance d’être entendu que la revendication d’une réforme territoriale en bonne et due forme. D’où, peut-être, la subite nervosité qui a accueilli cette proposition, connue de longue date sur le fond.

Même si le Grand Est gardait une seule compétence, par exemple l’achat du papier toilette dans les lycées, ce serait encore de trop pour les Alsaciens.

Le député Olivier Becht

Le député du Haut-Rhin Olivier Becht. Photo archives Vincent Voegtlin
Le député du Haut-Rhin Olivier Becht. Photo archives Vincent Voegtlin

Le vice-président du conseil régional Christian Debève. Photo archives Darek Szuster
Le vice-président du conseil régional Christian Debève. Photo archives Darek Szuster

La vice-présidente du conseil régional Valérie Debord. Photo archives J.-F. F.
La vice-présidente du conseil régional Valérie Debord. Photo archives J.-F. F.

par  Emmanuel Delahaye
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Mulhouse et son agglomération—Riedisheim L’Elsàss Oschterputz lancé au bord de l’eau

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:21:51
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Mulhouse et son agglomération—Riedisheim

L’Elsàss Oschterputz lancé au bord de l’eau

Durant un mois, jusqu’au 15 avril, la Collectivité européenne d’Alsace organise la deuxième édition de son opération Elsàss Oschterputz. Une première action a eu lieu ce samedi 16 mars à Riedisheim avec la base de canoë-kayak, Mulhouse aviron et l’association Unis-cité.

En attendant les consignes et le matériel - une pince, des gants et un sac-poubelle -, une trentaine de participants au nettoyage de printemps se sont regroupés dans la cour de la base de canoë-kayak de Riedisheim, ce samedi 16 mars. « Je suis volontaire », explique Chomsedine, en service civique à l’association Unis-cité . « C’est cool d’être avec les autres. Et la cause est importante. On pollue trop ! Il faut être acteur du changement. »

Clubs sportifs mobilisés

Damien, 11 ans, est membre du club de canoë-kayak. Lui aussi trouve que « ça fait plaisir d’être réuni pour faire une bonne chose. C’est bien de nettoyer le canal, c’est bien pour la planète. »

Son copain Pierre, 11 ans également, ajoute : « On voit souvent des déchets qui flottent à la dérive. C’est sympa de les enlever pour l’hygiène de ceux qui font du kayak. »

Les membres du club n’attendent d’ailleurs pas qu’une opération soit organisée pour agir. « Des fois, j’enlève ce qui flotte et je le mets dans le bateau. »

Cette opération était l’une des premières de l’ Elsàss Oschterputz , organisé pour la deuxième fois par la CEA (Collectivité européenne d’Alsace). L’an passé, plus de 200 actions s’étaient inscrites dans ce cadre. Cette année, le nettoyage met en avant les pratiques sportives pour marquer le passage de la flamme olympique en Alsace, fin juin. « Les clubs sportifs ont été appelés à se mobiliser », explique Patricia Bohn, élue à Riedisheim et à la CEA. « Ici, en plus des jeunes de la base de canoë-kayak et ceux d’Unis-cité, Mulhouse aviron a également décidé de participer. » Et, vu le lieu, plusieurs membres du conseil municipal de Riedisheim étaient aussi sur place.

Nettoyage des routes

Pendant la matinée, les nettoyeurs se sont concentrés sur les berges du canal et le chemin de halage. Pendant un mois, de nombreuses autres actions auront lieu dans toute l’Alsace. Dans le Sud Alsace, on peut notamment citer une action avec l’accueil de loisirs de Zillisheim le 3 avril, une opération à Hombourg et à Riedisheim le 6 avril, une opération à Fellering avec les Amis de la nature les 13 et 14 avril.

L’Elsàss Oschterputz, c’est aussi un nettoyage d’envergure des 6 410 km de routes de la région, à partir du 2 avril : 481 agents de 35 centres d’entretien et d’intervention de la CEA seront à l’œuvre. Au-delà de la volonté de mobiliser un maximum de citoyens, l’opération Elsàss Oschterputz a aussi comme objectif de sensibiliser les usagers aux coûts occasionnés par le fait de jeter des détritus depuis un véhicule : pour la Collectivité européenne d’Alsace, cela représente 22 500 heures de travail, soit un coût de 300 000 €.

S’ajoutent 350 000 € de traitement des 1 000 tonnes de déchets recueillies chaque année. Autant dire que ce budget pourrait être utilisé autrement si chacun avait un comportement un peu plus citoyen. Déposer ses ordures dans la nature est interdit par la loi et passible d’une amende d’un montant maximum de 1 500 €, porté à 3 000 € en cas de récidive.

Une opération de nettoyage a été organisée autour du club de canoé-kayak de Riedisheim, dans le cadre de l’Elsàss Oschterputz coordonné par la Collectivité européenne d’Alsace.  Photo I.L.
Une opération de nettoyage a été organisée autour du club de canoé-kayak de Riedisheim, dans le cadre de l’Elsàss Oschterputz coordonné par la Collectivité européenne d’Alsace.  Photo I.L.

par  Isabelle Lainé
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Alsace bossue—Altwiller Les habitants ont nettoyé le village lors de l’opération « Elsass’Putz »

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:31:36
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Alsace bossue—Altwiller

Les habitants ont nettoyé le village lors de l’opération « Elsass’Putz »

Samedi 16 mars, la commune d’Altwiller a proposé à ses habitants de participer à l’opération « Elsass’Putz », une initiative de la Collectivité européenne d’Alsace pour développer le mieux vivre ensemble. Dès 9 h, après le briefing du premier adjoint Sébastien Bauer, les groupes ont été formés pour quadriller efficacement le village. Une vingtaine de bénévoles dont deux enfants, Charles et Coline, se sont retroussé les manches. Armés de sacs-poubelles, gilets fluorescents pour la sécurité et de gants, ils ont parcouru rues et voies d’accès pour traquer les déchets. Papiers, bouteilles en verre en grande quantité et plastiques ont été jetés dans des bennes. Cette matinée a amené chacun à réfléchir à son environnement immédiat et à ce qui le dénature.

Photo Brigitte Schreiner
Photo Brigitte Schreiner

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Val d'argent—Sainte-Croix-aux-Mines Unanimité pour l’achat de l’unique cabinet médical

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:25:48
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Val d'argent—Sainte-Croix-aux-Mines

Unanimité pour l’achat de l’unique cabinet médical

Le conseil municipal de Sainte-Croix-aux-Mines, sous la présidence du maire Jean-Marc Burrus, a décidé comme prévu, d’acquérir l’unique cabinet médical de la commune, en espérant trouver des médecins pour y exercer.

« Le cabinet médical est un bâtiment hautement stratégique dans l’offre médicale de notre commune : 2 200 patients sont concernés par sa fermeture », a rappelé le maire Jean-Marc Burrus lors de la dernière séance du conseil municipal de Sainte-Croix-aux-Mines. « Pour conserver toutes les chances de trouver une solution à cette crise, nous devons maîtriser le foncier, et donc acquérir le cabinet médical ».

À l’unanimité des membres présents ou représentés, le conseil municipal sainte-creuzien a approuvé l’acquisition par la commune du bien immobilier du 1, rue des Coccinelles, auprès de la SCI du Parc, pour la somme de 299 000 € net vendeur, ceci au moyen d’un autofinancement de la totalité de la somme.

Il est prévu la rédaction d’un compromis de vente, d’une promesse de bail ainsi que l’établissement d’un contrat de bail commercial au profit des professionnels à venir.

Dans la discussion qui s’en est suivie, le maire a souligné qui la prestation de recherche de deux médecins par un cabinet de recrutement a un coût de 12 000 €.

Local de stockage

Le 27 septembre dernier, les élus sainte-creuziens avaient validé les travaux et le choix de l’architecte pour la construction d’un local de stockage situé rue de la Miessette, à côté du bâtiment du service technique. Cette opération est inscrite au budget forêt pour un montant prévisionnel de 168 903 € et une mission d’architecte et d’études annexes pour 33 875 €.

Le maire a expliqué qu’au vu de l’avancée du projet de création d’une unité de production biomasse avec réseau de chaleur, il s’avère que le local de stockage peut être intégré à l’opération, ce dernier étant destiné au matériel roulant servant au fonctionnement de la chaufferie.

Le budget de rattachement est donc modifié : il est inscrit au budget général et les honoraires de l’architecte et de la maîtrise d’œuvre passent à 8,5 % (au lieu de 13,5 %). L’enveloppe prévisionnelle des travaux s’élève désormais à 166 666 € HT.

Chaufferie bois : plan de financement prévisionnel

L’adjointe au maire chargée des finances, Jocelyne Zenner, a rappelé que le projet de construction d’une chaufferie bois, réseaux de chaleur et local de stockage, dont le coût prévisionnel est estimé, sur la base de devis, à 890 109 € HT, est susceptible de bénéficier d’une subvention de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA), au titre du fonds d’attractivité Alsace, à hauteur de 20 %. L’État, via la DETR subventionnerait à hauteur de 40 %, et la Région via Climaxion, est encore à définir. Pour l’instant, il resterait encore 40 % à la charge de la commune, soit 366 043 €.

Rénovation de la toiture et des vitraux de la mairie

Le projet de rénovation de la toiture et des vitraux de la mairie est estimé à 92 692 €, pour lequel il est susceptible de bénéficier d’une subvention de la CEA de 20 % sur la ligne Patrimoine Emblématique d’Alsace ; et d’une subvention de la Fondation du Patrimoine encore à définir. Une demande sera faite en ce sens. Le lancement de l’appel d’offres pour les projets soumis à marché public est prévu pour septembre 2024.

Problème de déchets

Dans les points divers, Rémy Voinson est intervenu concernant le non-respect des déchets devant être déposés dans les bacs jaunes. En effet, certaines personnes déposent des déchets non triés dans les bacs situés à Jaboumont et Prisegoutte. Une demande au Smictom a été faite pour ajouter des serrures garantissant ainsi la bonne utilisation des bacs.

La réponse du Smictom a été que des serrures ne peuvent pas être ajoutées. Donc le problème reste présent et les agents communaux sont contraints régulièrement de nettoyer ces endroits.

La mise en place d’une borne peut être envisagée si les conditions techniques le permettent. La mise en place de borne va être étudiée.

Jocelyne Zenner précise que le travail des agents communaux ne consiste pas à se substituer au Smictom dans le ramassage des déchets.

Plusieurs élus ont indiqué que ces endroits sont souvent sales. Jocelyne Zenner rappelle qu’en cas d’infraction des amendes peuvent être mises aux contrevenants.

Chasse et pêche

▶   Garde-chasse. Laurent Monville, de Châtenois, a été reconduit en qualité de garde-chasse particulier du lot n° 1 ; et Maurice Miclot, de Bergheim, pour le lot n° 3, et ce, jusqu’au 1er  février 2033.

▶   Permissionnaire. Un avis favorable a été émis à l’agrément de Julien Holveck d’Ebersheim, en qualité de permissionnaire du lot n° 3.

▶ Estimateur. Roger Veteau est nommé estimateur des dégâts causés aux cultures par le gibier autre que le sanglier, jusqu’en 2033.

▶   Location de la pêche. La location du droit de pêche dans les cours d’eaux de la commune à l’APPMA pour la période 2024-2033 est renouvelée pour un montant annuel de 120 €, comme précédemment.

Les autres points en bref

▶   Opérateurs télécoms. Les tarifs maxima seront appliqués pour la redevance d’occupation du domaine public routier due par les opérateurs de télécommunications, à savoir 3 145 € seront demandés à Orange pour 2024.

▶   École élémentaire. Dans le cadre de la démarche « Notre école, faisons-la ensemble”, une convention sera signée pour une durée d’un an. L’achat de percussions et la présence d’intervenants extérieurs pour “L’orchestre à l’école », d’un budget de 15 464 € seront subventionnés par l’État dans le cadre du fonds d’innovation pédagogique, à hauteur de 12 914 € maximum. Une avance de 30 % est versée à la signature. L’indemnité de mission particulière sera réalisée par le rectorat à hauteur de 2 550 €.

▶   Prime. Les élus ont décidé à l’unanimité d’octroyer une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat pour les agents, et ce au montant maximum possible : soit de 300 € jusqu’à 800 € pour les salaires les plus bas.

Les élus ont validé l’acquisition du cabinet médical, rue des Coccinelles, pour 299 000 €. Photo Anne Muller
Les élus ont validé l’acquisition du cabinet médical, rue des Coccinelles, pour 299 000 €. Photo Anne Muller

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Eurométropole nord—Eckwersheim La construction du club house est lancée

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:23:43
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Eurométropole nord—Eckwersheim

La construction du club house est lancée

Après avoir été incendié en juillet 2019, le club house d’Eckwersheim va renaître de ses cendres. Sa première pierre a été posée jeudi 14 mars.

Sous un beau soleil, près de quarante personnes ont répondu à l’invitation du maire d’Eckwersheim Camille Bader à la cérémonie consacrée à la réalisation du nouveau club house .

Parmi elles, notamment, les architectes du cabinet Rey de Crécy, Olivier de Crécy et Thierry Rey, Vincent Debes, vice-président de l’Eurométropole chargé des sports, Thibaud Philipps, vice-président du Grand Est en charge des mobilités, Lionel Bozot, du centre de ressources sportives, et les présidents du Vélo Club et de l’Union Sportive d’Eckwersheim Foot, Julien Bornert et Julien Oswalt.

Un nouveau pôle sportif en projet ?

Après un bref rappel des trois incendies (*) subis par la commune durant l’été 2019, Camille Bader a remercié les principaux partenaires financiers de l’opération, dont l’État avec la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) et la compagnie d’assurances Groupama.

Avec une livraison prévue initialement pour 2023 , le projet a dû être revu à la baisse suite à l’impact du Covid, de la crise mondiale sur les prix des matériaux et des prestations et pour qu’il ne dépasse pas les capacités financières de la commune. Pour rappel, l’avant-projet a été estimé à deux millions d’euros et la commune a contracté un prêt, à rembourser avant 2027.

« C’est un plaisir de voir le dynamisme que tu (Camille Bader) as insufflé avec ton équipe. Nous serons là pour vous accompagner », a commenté Vincent Debes, qui a aussi salué le rôle indispensable des bénévoles. Quant à Thibaud Philipps, Eckwersheim est une commune qu’il connaît bien et « qui avec ces incendies a vécu un traumatisme et pour qui il est très important qu’elle puisse compter sur de beaux équipements. »

Pour conclure cette partie, Camille Bader a évoqué le travail en cours sur un nouveau pôle sportif, car « nous avons besoin d’aller de l’avant ».

Un seau de ciment attend (de gauche à droite) Camille Bader, Vincent Debes et Thibaud Philipps pour cimenter la réserve dans la dalle du nouveau club house.  Photo Françoise Herr
Un seau de ciment attend (de gauche à droite) Camille Bader, Vincent Debes et Thibaud Philipps pour cimenter la réserve dans la dalle du nouveau club house.  Photo Françoise Herr

par  F.h

(*) L’entreprise Au Jardin des quatre saisons, le club house puis le restaurant du club hippique. 

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Eurométropole sud—Achenheim Projet phare du mandat, le périscolaire Simone-Veil est ouvert

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:27:14
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Eurométropole sud—Achenheim

Projet phare du mandat, le périscolaire Simone-Veil est ouvert

Promesse tenue : vendredi 15 mars, la commune d’Achenheim a inauguré son nouveau périscolaire et la rénovation de l’école élémentaire. Priorité de la municipalité, la réalisation de cet équipement a été menée à bien sans grand contretemps, avec un budget contenu.

Une foule de parents et d’habitants curieux de découvrir les lieux a assisté à l’inauguration. Le ciel menaçait, mais ni la pluie, ni le tonnerre n’ont perturbé les prestations de chant, danse ou percussions à gobelet des enfants du périscolaire, pas plus que les prises de parole des nombreux invités officiels. Covid, pénurie de matériaux, inflation, hausse des taux d’intérêt : du vote de principe en conseil municipal à son ouverture le 8 janvier dernier, en passant par le choix du maître d’œuvre en mai 2021 et le chantier en site occupé, le projet de périscolaire est lui aussi passé entre les gouttes, ne subissant que quatre petits mois de retard et une hausse minime du budget initial.

Sur un coût total de 3,5 millions d’euros, pas loin de 2 millions d’euros d’aides (caisse d’allocations familiales – pour 896 000 € –, État, CEA et Région) ont été perçues par la commune, laquelle est parvenue à signer un emprunt d’1,5 million d’euros à un taux « old school » de 0,75 %. Le besoin d’un bâtiment aux normes actuelles et dédié au périscolaire était criant depuis un paquet d’années, enfants et animateurs occupant un sous-sol et deux bâtiments modulaires, sur deux sites.

Dans son discours, le maire Valentin Rabot a raconté la suite de l’histoire : « Est apparue très rapidement la nécessité d’adjoindre à ce périscolaire un relais parents enfants et une permanence sociale, et puis aussi d’améliorer le confort thermique et phonique de notre école élémentaire, et ensuite l’opportunité de végétaliser la cour ». Toutes choses désormais accomplies.

Valentin Rabot a remercié chaleureusement ceux qui ont réalisé, accompagné ou subi ce chantier « exemplaire », jusqu’au voisinage qui n’a pas formulé une seule plainte concernant les travaux.

L’aménagement « apaisé » de la route de Strasbourg

Il s’agira, lors d’un prochain mandat, de rapatrier l’école maternelle sur la parcelle. Quant à l’aménagement « apaisé » de la route de Strasbourg (1,8 million d’euros), pour sécuriser piétons et cyclistes, la présidente de l’Eurométropole, Pia Imbs, l’a annoncé « pour 2025 ». C’est un passage obligé pour créer dans cette zone à proximité du collège « un pôle dédié à l’enfance ».

Le nom du périscolaire, lui, a été choisi à travers une consultation ouverte aux habitants, à laquelle ont pris part 150 personnes. Si ce n’est une allusion un peu trop explicite, le suspense a été entretenu jusqu’à la fin de la cérémonie, lorsque la plaque portant le nom « Simone-Veil » a été dévoilée.

Le choix du nom, Simone-Veil, a été déterminé à l’issue d’une consultation citoyenne. Photo Cédric Joubert
Le choix du nom, Simone-Veil, a été déterminé à l’issue d’une consultation citoyenne. Photo Cédric Joubert

par  Ju.m.
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Beinheim et Drusenheim. Rénovation énergétique : elle aide les habitants à y voir plus clair

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:29:25
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Beinheim et Drusenheim. Rénovation énergétique : elle aide les habitants à y voir plus clair

Depuis fin janvier, Emma Barrao, conseillère France Rénov’, a pris ses quartiers au sein des intercommunalités de la Plaine du Rhin et du Pays rhénan. Sa mission ? Épauler et guider les particuliers dans la rénovation énergétique de leur logement.
Emma Barrao est conseillère France Rénov’dans la communauté de communes de la Plaine du Rhin et celle du Pays rhénan depuis fin janvier.  Photo Achille Herry - Emma Barrao est conseillère France Rénov’dans la communauté de communes de la Plaine du Rhin et celle du Pays rhénan depuis fin janvier.  Photo Achille Herry
Emma Barrao est conseillère France Rénov’dans la communauté de communes de la Plaine du Rhin et celle du Pays rhénan depuis fin janvier.  Photo Achille Herry - Emma Barrao est conseillère France Rénov’dans la communauté de communes de la Plaine du Rhin et celle du Pays rhénan depuis fin janvier.  Photo Achille Herry

« Nous devons être à la base de tout projet de rénovation », insiste Emma Barrao, 28 ans. Depuis le 31 janvier, cette conseillère France Rénov’, missionnée par le service régional Oktave , et dont le poste a été financé par la Région Grand Est et les communautés de communes, aide les particuliers qui souhaitent améliorer les performances énergétiques de leur logement (murs, toiture, combles, fenêtres). Et le territoire qu’elle couvre est plutôt vaste. Emma Barrao guide les particuliers des communautés de communes de la Plaine du Rhin et du Pays rhénan. Sa force à elle, c’est son bagage technique et ses connaissances du bâtiment. Avant de conseiller, elle exerçait en tant que charpentière. « Nous répondons aux questions relatives à l’isolation, au changement de chauffage. Nous essayons de construire le projet énergétique le plus cohérent. »

Gérer d’abord les déperditions thermiques

Emma Barrao fait aussi le point sur les besoins réels en rénovation d’une habitation et sur la technique la plus adaptée. « On dégrossit les choses, on plante des graines dans la tête des gens. Le plus souvent, ils viennent pour les aides et veulent installer des pompes à chaleur. J’essaye de leur expliquer qu’il faut d’abord gérer les déperditions thermiques en isolant la bâtisse avant de vouloir changer son système de chauffage », détaille-t-elle. Depuis son arrivée, la conseillère a suivi plus d’une trentaine de dossiers, dont une dizaine du côté de la Plaine du Rhin. « Les demandes concernent surtout des maisons des années 1970, il y a peu de devis pour des habitations traditionnelles alsaciennes », continue-t-elle. Et pour cause, c’est le Fonds de sauvegarde de la maison alsacienne et du bâti traditionnel (dispositif porté par la Collectivité européenne d’Alsace), qui aide à la restauration des maisons anciennes et des dépendances construites avant 1948.

Attention aux arnaques et au démarchage commercial

Son conseil se veut indépendant, personnalisé et gratuit. Autre corde à son arc : les aides financières qui peuvent être débloquées dans ce domaine. « Nous faisons en sorte que les gens ne tombent pas dans un gouffre financier et qu’ils ne cèdent pas au démarchage commercial, ni aux arnaques. Il ne faut jamais donner son numéro de référence fiscale. Pour être éligible aux aides, il ne faut pas signer de devis avant de venir nous voir », rappelle-t-elle.

L’accompagnement financier est conditionné au volume de travaux et au niveau de ressources du ménage. Seul dénominateur commun à tous les projets éligibles : le respect de critères techniques et le recours à des professionnels labellisés Reconnus garants de l’environnement (RGE). Le conseiller France Rénov’peut aussi orienter vers d’autres opérateurs, même si le dossier ne permet pas de débloquer des aides. « On transmet une liste d’entreprises reconnues, d’architectes, de maîtres d’œuvre… Nous sommes surtout là pour conseiller », conclut la jeune femme.

Permanences sur rendez-vous uniquement, au siège de la communauté de communes de la Plaine du Rhin à Beinheim le jeudi et vendredi, et à celui de la communauté de communes du Pays rhénan à Drusenheim, le mardi et le mercredi. Contact : 03 74 47 10 34 ou inforeno67@oktave.fr

par  Achille Herry
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Saverne - alsace bossue—Dossenheim-sur-Zinsel La mairie rénovée enfin inaugurée

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:33:31
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Saverne - alsace bossue—Dossenheim-sur-Zinsel

La mairie rénovée enfin inaugurée

Une bonne centaine d’habitants de Dossenheim-sur-Zinsel étaient rassemblés samedi 16 mars pour inaugurer la mairie rénovée. Un chantier à 1,35 million d’euros HT, avec à la clé des locaux flambant neufs pour accueillir les agents communaux, le guichet de La Poste, la bibliothèque et trois appartements.

Le bâtiment de la mairie a repris du service depuis la mi-octobre. Mais il restait encore à inaugurer en bonne et due forme, avec le ruban tricolore et des ciseaux dorés posés sur un petit coussin cramoisi du bonheur d’être là. Samedi 16 mars, une bonne centaine d’habitants de Dossenheim-sur-Zinsel se sont rassemblés en début d’après-midi pour assister à la cérémonie d’inauguration de la mairie rénovée.

L’aboutissement d’ un long périple démarré en 2020 pour la municipalité dans ce bâtiment construit en 1847, longtemps utilisé comme école. Avec à la clé environ 500m2 ² d’espaces sur deux niveaux flambant neufs pour accueillir, au rez-de-chaussée, le personnel communal, le guichet de poste et la bibliothèque . Mais aussi trois logements – un T2, un T3 et un T5 – à l’étage.

« On n’inaugure une mairie qu’une seule fois dans sa vie ! » s’est réjouit, lors de son discours, le maire Fabrice Ensminger, pas peu fier de cette nouvelle étape dans le développement et l’embellissement du village.

Près d’un an de retard et des aléas de chantier à la pelle

« À la fin du mandat, nous aurons investi près de 3,5 millions d’euros. Même pour l’inspecteur des finances publiques que je suis, ce montant donne le tournis, des palpitations… Pour mener à bien ces projets, mes adjoints et moi avons passé quelques nuits courtes. Les petites communes, dépourvues de services dédiés, se heurtent souvent à d’énormes difficultés pour élaborer des dossiers de subventions, souvent complexes », continue-t-il pour mieux remercier les partenaires de la commune pour leur soutien technique et financier. Estimé à 1,35 million d’euros HT, le chantier de la mairie a notamment bénéficié d’aides de plus de 200 000 euros de l’État, environ 140 000 euros de la Collectivité européenne d’Alsace, 90 000 euros de la Région et 70 000 euros euros de l’Union européenne.

Terminés avec près d’un an de retard sur le programme initial, ces travaux n’ont cependant rien eu d’un long fleuve tranquille. « Collectivement, cela a été une épreuve. Nous avons amplement pu vérifier la loi de Murphy, cette fameuse loi de l’emmerdement maximum. Tout ce qui pouvait mal tourner a mal tourné », a souligné Fabrice Ensminger à la tribune, en pointant notamment quelques boulettes et bras de fer avec certaines entreprises. Des aléas heureusement rattrapés par d’autres acteurs « de très grande qualité ». Tout est bien qui finit bien : il y a à nouveau une mairie au milieu du village.

Après bon nombre de déboires sur le chantier, le maire Fabrice Ensminger n’a pas caché son plaisir d’inaugurer enfin la mairie rénovée.  Photo Arnaud Rossignon
Après bon nombre de déboires sur le chantier, le maire Fabrice Ensminger n’a pas caché son plaisir d’inaugurer enfin la mairie rénovée.  Photo Arnaud Rossignon

par  A.r.
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Secteur de bischwiller—Oberhoffen-sur-Moder Friehjohr fer unseri Sproch : une soirée réussie

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:40:06
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Secteur de bischwiller—Oberhoffen-sur-Moder

Friehjohr fer unseri Sproch : une soirée réussie

L’Office des sports et des loisirs d’Oberhoffen-sur-Moder a frappé un grand coup, vendredi 15 mars à la salle de la Couronne : le millésime 2024 de « Friehjohr fer unseri Sproch » n’a pas manqué de piquer la curiosité des nombreux spectateurs venus à la découverte d’un spectacle bien animé.

Vendredi 15 mars, après l’accueil chaleureux d’Élodie Riff, adjointe au maire d’Oberhoffen-sur-Moder, et de Bernard Keller, de la troupe d’improvisation ImproGlio, la soirée a commencé à la salle de la Couronne. Quatre groupes d’horizons bien différents ont réjoui le public avec théâtre, musique et danse. Après l’ouverture des festivités avec l’Amicale de musique Oberhoffen (AMO), le Théâtre alsacien d’Oberhoffen (TAO) a dévoilé sa créativité à travers une série de sketches comiques – un vrai tourbillon de tableaux !

Les comédiens amateurs de la troupe ImproGlio ont fait la démonstration de leur talent en construisant de nouvelles histoires à chaque sketch et en créant une ambiance de folie.

Des artistes passionnés et talentueux

L’entrée sur scène des danseuses du groupe Magma a ensuite suscité l’admiration du public. Ce groupe se décrit comme énergique, impliqué et soudé et fête son 20e anniversaire cette année.

Les passages de l’AMO, entre chaque tableau, ont apporté une note musicale appréciée par le public.

Bernard Keller, en maître de cérémonie, a magnifiquement orchestré cette soirée, qui a été un cocktail explosif d’humour, avec des artistes amateurs passionnés et plein de talent.

Le mot de la fin est revenu à Victor Vogt, maire de Gundershoffen, conseiller d’Alsace et président de l’Office pour la langue et les cultures d’Alsace (Olca) : « La langue alsacienne fait partie de mon âme et me fait voir le monde autrement, elle tient la première place. »

Cette soirée s’est achevée par un brillant final. Les différents intervenants ont su offrir au public un véritable festival de bonne humeur dans une ambiance conviviale.

Victor Vogt, président de l’Olca, a pris le micro pour exprimer son attachement à la langue alsacienne. Photo Agnès Fritz
Victor Vogt, président de l’Olca, a pris le micro pour exprimer son attachement à la langue alsacienne. Photo Agnès Fritz

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Conseil municipal de Strasbourg. L’opposition étrille un budget primitif inégal selon les quartiers

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:57:50
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Conseil municipal de Strasbourg. L’opposition étrille un budget primitif inégal selon les quartiers

Place au débat et au vote du budget primitif de la Ville de Strasbourg lundi, le quatrième de l’actuelle mandature. Les débats bien tranchés ont opposé un exécutif alarmiste face aux crises, et une opposition rassemblée sur les inégalités de budget entre quartiers et la hausse de la dette.
Trois heures de débats lundi pour voter le budget primitif 2024.  Photo Jean-François Badias - Trois heures de débats lundi pour voter le budget primitif 2024.  Photo Jean-François Badias
Trois heures de débats lundi pour voter le budget primitif 2024.  Photo Jean-François Badias - Trois heures de débats lundi pour voter le budget primitif 2024.  Photo Jean-François Badias

Un budget en temps de « permacrise ». Ce néologisme utilisé par le premier adjoint Syamak Agha Babaei pour désigner l’ « incertitude » et la « crise permanente » justifie, au sein de l’exécutif, un budget à la hauteur de la situation. C’est donc un budget primitif 2024 gonflé à 684,5 millions d’euros (458,5 millions en fonctionnement, et 226 millions en investissement) sur lequel l’élu s’appuie, égrenant le même constat alarmant répété au fil des débats budgétaires : crise du climat, guerre en Ukraine et incertitude sur les coûts énergétiques, pauvreté « peut-être endémique » de la population strasbourgeoise.

Face au tableau noir, la municipalité veut afficher des « ambitions claires » : développer le service public, étendre la solidarité et préparer l’avenir des générations futures. « Ce sont 30 % de dépenses supplémentaires depuis le début du mandat sur les solidarités, et l’éducation a progressé de plus de 20 % », défend l’adjoint. Pour 2024, on note la priorité donnée aux prévisions de dépenses de fonctionnement (les finances qui font tourner la ville au quotidien) pour l’enfance et l’éducation (104,4 millions d’euros), les solidarités, la santé et la jeunesse (48,6 millions d’euros), et l’administration (96,6 millions d’euros).

Même refrain sur la section d’investissement dont « 140 millions d’euros sont consacrés à préparer l’avenir », à savoir 10,2 millions d’euros pour la construction de nouvelles écoles, 8,6 millions pour la végétalisation, pour quelques exemples. La maire relève par ailleurs « des investissements de plus en plus favorables au climat, dont la part a doublé en trois ans ».

2024, année d’ouverture sur le monde

Jeanne Barseghian rappelle que 2024 sera une année « particulière » pour Strasbourg, sous le signe de l’ « ouverture sur l’Europe et le monde », citant notamment les élections européennes, les 75 ans du Conseil de l’Europe, le passage de la flamme olympique et paralympique, les assises européennes contre les violences faites aux femmes (en novembre), sans manquer de mentionner l’incontournable « Strasbourg Capitale mondiale du Livre ». Un calendrier culturel chargé qui ponctionne 1,4 million d’euros de dépenses de fonctionnement.

Face à ce chœur unanime, l’opposition joue sa partition dissonante. Première salve à droite, Jean-Philippe Maurer (LR), coprésident de la commission des finances, évoque des vertiges « face aux énumérations [de chiffres, NDLR] qui se multiplient », regrettant par ailleurs une fracture numérique qui ne « cesse de s’accroître », ou encore une aide de « 100 000 euros pour la résorption des bidonvilles, mais vous pourriez tripler ce chiffre que vous n’y arriveriez pas ». Timidement applaudi en fin d’intervention, il est suivi par son homologue centriste Pierre Jakubowicz (Horizons) qui observe une « augmentation inédite des recettes, et malgré cela des indicateurs budgétaires [qui] se dégradent », ainsi qu’ « une explosion de la dette (propre) à 332 millions d’euros, soit 65 % de hausse. » Celle-ci atteint son niveau le plus élevé depuis dix ans selon les chiffres de la Ville, amenant l’élu à évoquer une ZFA : « une Zone à faible ambition ».

Jean-Philippe Maurer indique son vertiges « face aux énumérations (de chiffres, ndlr) qui se multiplient ».   Photo Jean-François Badias -  Jean-Philippe Maurer indique son vertiges « face aux énumérations (de chiffres, ndlr) qui se multiplient ».   Photo Jean-François Badias
Jean-Philippe Maurer indique son vertiges « face aux énumérations (de chiffres, ndlr) qui se multiplient ».   Photo Jean-François Badias - Jean-Philippe Maurer indique son vertiges « face aux énumérations (de chiffres, ndlr) qui se multiplient ».   Photo Jean-François Badias

PCF et Renaissance au diaposon

Nicolas Matt (Renaissance) s’attaque, lui, à l’inégalité des investissements entre quartiers strasbourgeois : « L’argent va bénéficier à des secteurs les moins en difficulté de notre ville », évoquant les 3,1 millions de participation strasbourgeoise pour la seule rénovation du stade de la Meinau, quand l’Elsau se verrait budgété de 900 000 euros d’investissements, ou le quartier de la Montagne Verte de 1,2 million. Des observations sur lesquelles l’élu centriste sera rejoint par… le PCF, pourtant présent dans les rangs de la majorité, et qui jette un « regard critique » sur ce budget 2024, constatant aussi des inégalités de traitement entre quartiers et considérant que le budget de rénovation du stade de la Meinau aurait pu « financer facilement cinq rénovations de gymnases, de club-houses, de vestiaires, avec un impact autrement plus important sur la vie quotidienne [des habitants] », taquine Hülliya Turan.

Syamak Agha Babaei renvoie l’opposition à son vote de maintien du taux d’imposition.   Photo Jean-François Badias -  Syamak Agha Babaei renvoie l’opposition à son vote de maintien du taux d’imposition.   Photo Jean-François Badias
Syamak Agha Babaei renvoie l’opposition à son vote de maintien du taux d’imposition.   Photo Jean-François Badias - Syamak Agha Babaei renvoie l’opposition à son vote de maintien du taux d’imposition.   Photo Jean-François Badias

Au PS, on reprend l’image d’une vieille publicité bien connue : « Votre budget est comme le Canada Dry® ! Il a l’apparence de l’action mais ce n’est pas de l’action ». Cinglant l’inefficacité de l’action sur l’urgence sociale, Caroline Barrière pointe un taux de pauvreté en hausse croissante, « raison pour laquelle l’État nous donne chaque année plus d’argent au travers de la dotation globale de fonctionnement ».

Pas suffisant pour échauder la majorité : « Vous avez voté à l’unanimité le point 3 de l’ordre du jour du maintien des taux d’imposition. La question de la cohérence, il faut l’assumer jusqu’au bout », lance le premier adjoint aux rangs de l’opposition. La maire de Strasbourg conclut : « Je m’étonne d’entendre tout et son contraire. On me demande de baisser la dette, mais pour faire quoi en moins ? Moins de service public, de transformation écologique, d’aides financières aux entreprises ? » Sans surprise, le budget est adopté à 48 voix sur 65 ; PS, LR et centristes ont voté contre.

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par  Florent Potier
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Région—Gastronomie Pas de nouvelle étoile en Alsace, mais deux prix du Guide Michelin

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:47:44
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Région—Gastronomie

Pas de nouvelle étoile en Alsace, mais deux prix du Guide Michelin

Il n’y a pas de nouvelle étoile au Michelin en Alsace en 2024. Rare consolation, Pascal Hainigue, chef pâtissier de l’Auberge de l’Ill, intègre la promotion Passion dessert, et Serge Schaal, de la Fourchette des Ducs, décroche le prix national du service en salle.

Après l’annonce, il y a deux semaines, des pertes d’étoiles du Cheval Blanc à Lembach (de deux à une étoile) et du Buerehiesel (d’une étoile à une simple mention), en plus de l’étoile perdue à la fermeture du Maximilien à Zellenberg, on pouvait s’attendre à ce que les inspecteurs du guide rouge ne laissent pas l’Alsace sur sa faim . On espérait même le retour d’un trois-étoiles, du côté de Kaysersberg ou d’Obernai. Mais la cérémonie de remise des étoiles Michelin, ce lundi en fin d’après-midi à Tours, n’a pas révélé de promu du côté de l’Alsace sur les 52 tables distinguées. Dans le Grand Est, seul le K, à Montenach (Moselle), obtient un nouveau macaron.

Des années fastes, des années fades

Exit donc le record de 2023 (35 restaurants distingués) : l’Alsace revient à son « score » de 2021 et 2022, avec 33 tables étoilées… mais moins de macarons qu’alors. Car on passe de sept à six tables doublement étoilées, soit 39 étoiles en tout. C’est ainsi… Il y a des années fastes, comme 2023, avec trois nouvelles étoiles , ou 2021, lorsque le Bas-Rhin avait été le département (hors Paris) le plus promu, avec cinq macarons supplémentaires . Et il a des années fades comme 2020, 2022, où il n’y avait eu que peu de mouvement dans la région. Sans parler d’éditions cataclysmiques, comme en 2019, lorsque l’Auberge de l’Ill a perdu sa troisième étoile…

On peut donc espérer que 2025 sera un meilleur cru pour l’Alsace. En attendant, la région peut malgré tout s’enorgueillir d’avoir eu cette année l’un des deux prix nationaux très en vue dans le métier : le prix du service en salle. Devant les prestations de maisons institutionnelles, devant les services suran-nés des grands palaces de Paris ou de Courchevel, c’est un Obernois qui obtient le prix du meilleur accueil : Serge Schaal, directeur et copropriétaire de la Fourchette des Ducs, à Obernai. Le restaurant, dont il tient les rênes avec le chef Nicolas Stamm-Corby , est doublement étoilé depuis 2005.

Malgré son parcours atypique – un diplôme d’ingénieur en environnement au départ –, Serge Schaal a déjà eu l’occasion de se faire remarquer pour son savoir-faire et est devenu un véritable ambassadeur de la profession. Parrain ou juré pour le concours du meilleur apprenti de France, il a été vice-président de l’association des Grandes tables du monde. En 2017, il a été invité, avec le directeur de salle du restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée, en tant que juré de l’émission « Top chef ». Dans l’édition 2020 du Gault & Millau, il raflait déjà le titre de directeur de salle de l’année .

L’élégance d’un grand professionnel

Avec cette nouvelle distinction du Michelin, il réalise là un doublé exceptionnel. « Je ne m’y attendais pas », a-t-il soufflé peu après avoir appris la nouvelle. « Je suis fier et surtout très heureux pour la Fourchette des Ducs. C’est toute l’équipe, et pas seulement celle du service, que je veux associer à ce prix. » Il tient aussi à « le partager avec l’ensemble de la profession en Alsace. Il y a une qualité d’accueil dans la région qu’on ne retrouve pas ailleurs. Une sorte d’humanité qu’on donne, dans la simplicité et le travail. »

Pour lui, les métiers de la relation au client sont loin de tenir un rôle secondaire dans un grand restaurant. « Bien sûr, les chefs sont très médiatisés aujourd’hui, ce sont eux qui font venir les clients. Mais ce qui donne envie de revenir, c’est l’accueil. C’est ça qui fait la différence, car c’est le service qui fait passer l’émotion. »

Il faut dire que quand on a la chance de s’attabler à la Fourchette des Ducs, le sens de l’accueil de Serge Schaal ne peut laisser indifférent. Son service est toujours bien mené, sans approximation. Derrière un sourire quasi timide, il a l’œil à tout, et la parole discrète. Toujours avenant, mais avec tempérance, il est attentionné sans jamais verser dans l’excès. « Un bon service, c’est un service qui ne se voit pas », adore-t-il rappeler. Tout un art, transmis au quotidien à ses équipes, qu’il n’oublie jamais de mentionner. Serge Schaal a l’élégance d’un très grand professionnel. Pour le Michelin, du très bon goût.

Serge Schaal, directeur de la Fourchette des Ducs, à Obernai, prix du service en salle. Photo Catherine Kohler
Serge Schaal, directeur de la Fourchette des Ducs, à Obernai, prix du service en salle. Photo Catherine Kohler

étoilés_2024.pdf
étoilés_2024.pdf

par  Sophie Dungler

Retrouvez un reportage sur La Fourchette des Ducs à Obernai, Serge Schaal, qui office en salle, et le chef Nicolas Stamm-Corby dans Trésors d’Alsace, Tables remarquables, disponible en kiosque et sur le site internet boutique.lalsace-dna.fr (1,90 €).

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Région | 24 heures—Gastronomie Gastronomie Audrey Stippich remporte le deuxième trophée Émile Jung

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 06:53:52
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Région | 24 heures—Gastronomie Gastronomie

Audrey Stippich remporte le deuxième trophée Émile Jung

Le trophée Émile Jung a été créé en hommage à l’ancien chef du Crocodile, décédé en janvier 2020. Six candidats se sont affrontés hier autour d’un de ses plats signature, lors du salon égast à Strasbourg.

Six cuisiniers en lice, trois heures de temps imparti, une panne de courant empêchant pendant quelques minutes l’usage des plaques de cuisson et une recette commune. La 2 édition du trophée Émile Jung s’est tenue ce lundi au cœur du parc des expositions à Strasbourg, dans le cadre du salon des métiers de bouche égas t. Visant à honorer la mémoire de celui qui a réussi à hisser la table strasbourgeoise du Crocodile dans le club des trois étoiles Michelin, l’épreuve a tourné autour d’ « une libre interprétation » de l’un de ses plats emblématiques… Un sandre façon « Père Woelfflé » à la choucroute accompagné d’un flan de cresson et grenouilles, d’une garniture libre et d’une sauce à base de genièvre.

Le niveau et le talent

Si les candidats étaient libres de revisiter cette recette, ils devaient néanmoins « rester dans l’esprit de la cuisine d’Émile Jung. C’est-à-dire une cuisine aux goûts bien marqués qui respecte le produit et va à l’essentiel sans fioriture », commente le chef Jean-Georges Klein, président du jury. Dans cette perspective, Alexandre Zoccolan, du restaurant chez Julien Binz à Ammerschwihr, a, par exemple, fait le choix de pocher ses grenouilles et de concocter une knepfle « au cœur tendre » de cresson, de sandre et « de raifort pour apporter du peps ». Dixit Christian Garcia, le chef des cuisines du palais monégasque et juré du jour : « Il y a du niveau et du talent ! »

Autre morceau choisi. Audrey Stippich , la cheffe du Garden et de la Table du 6717 à Ottrott, a élaboré un gâteau de pommes de terre en guise de garniture et suggéré d’accorder son plat avec un riesling Clos Liebenberg 2016 en raison de son côté « expressif ». Bingo ! À l’issue d’une longue délibération, le 2 trophée Émile Jung lui a été décerné avec une mention spéciale pour « sa technique ».

Lors de sa 1re  édition du trophée, elle avait fini à la 2 place, une position revenue cette fois à Alain Schmitt du Restaurant du Musée, à Fréland. Corentin Britsch, du Cap d’Hag à Obernai, est venu, lui, compléter le podium.

La cheffe Audrey Stippich, du Garden et de la Table du 6717, à Ottrott, a remporté le trophée Émile Jung. L’année passée, elle avait terminé 2 e de ce même concours.  Photo Thomas Toussaint
La cheffe Audrey Stippich, du Garden et de la Table du 6717, à Ottrott, a remporté le trophée Émile Jung. L’année passée, elle avait terminé 2 e de ce même concours.  Photo Thomas Toussaint

par  Philippe Wendling
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Guebwiller—Guebwiller La migration annuelle des crapauds a commencé

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 07:01:58
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Guebwiller—Guebwiller

La migration annuelle des crapauds a commencé

Depuis quelques jours, les premiers crapauds communs ont entrepris leur migration annuelle pour rejoindre le petit lac à la sortie de Guebwiller en direction de Buhl. La ville a installé des filets de protection le long de la RD429 et des bénévoles se chargent, chaque matin, de recueillir les batraciens…

« Tout a commencé en 2019, on nous avait signalé à l’époque des crapauds écrasés sur ce tronçon de route assez fréquenté et où les gens ont tendance à rouler plutôt vite. Depuis, une campagne de protection se met en place chaque année, avec le concours des ateliers municipaux pour mettre en place des filets en bordure de la route, et avec des bénévoles qui se chargent chaque matin, à tour de rôle, de venir récupérer les crapauds descendus de la forêt voisine, où ils vivent le restant de l’année, et tombés dans les seaux pendant la nuit, pour les déposer ensuite près du lac, de l’autre côté de la route. C’est là qu’ils viennent en effet se reproduire tous les ans, là où ils sont nés. Et vers la mi-avril, ils vont faire le chemin inverse pour retrouver la forêt, une fois la période de reproduction terminée », explique Yann Keller, conseiller municipal délégué à la protection de l’environnement. Alors qu’à Murbach, Buhl, Jungholtz ou du côté du lac de la Lauch, d’autres sites de migration font aussi l’objet de mesures de protection dans le Florival.

A Guebwiller, la campagne, qui s’étale de la fin février à la mi-avril-début juin, en est à sa cinquième année. « Ici nous avons principalement du crapaud commun, mais pas encore assez de recul pour émettre des conclusions sur l’évolution de cette population. La première campagne menée en 2020 avec le concours du conseil départemental de l’époque avait été perturbée par la crise sanitaire et le confinement, nous n’avions pu comptabiliser que près de 200 individus. L’année suivante, en 2021, 750 ont été comptabilisés puis 900 en 2022 et 1 200 en 2023 ».

La vitesse limitée à 30km/h

Depuis quelques jours, cette migration annuelle a débuté au pied du Hugstein, en direction du petit plan d’eau du Domaine du Lac, et près de 300 m de filets ont été mis en place le long de la RD429, sur un tronçon de route, où les automobilistes ont bien du mal à respecter la limitation de vitesse à 30 km/h, et ce malgré les panneaux mis en place et l’indication « traversée de batraciens » mentionnée.

Un appel aux bénévoles

Une dizaine de bénévoles se charge, quant à elle, chaque matin de vider les seaux, de recueillir les crapauds et de les déposer au niveau du lac, leur évitant ainsi tous risques de se faire écraser. « Si des gens sont intéressés de nous rejoindre, ils sont les bienvenus » poursuit le conseiller municipal.

En marge de cette campagne de protection des batraciens à Guebwiller, un projet d’animation doit être mené début avril au niveau de l’Espace jeunesse, en collaboration avec la Maison de la nature du Vieux canal à Hirtzfelden, afin de sensibiliser à l’environnement et à la biodiversité.

Yann Keller en train de récupérer les crapauds pour leur éviter les risques de traverser ce tronçon de RD429 en sortie de ville. Photo Jean-Alain Haan
Yann Keller en train de récupérer les crapauds pour leur éviter les risques de traverser ce tronçon de RD429 en sortie de ville. Photo Jean-Alain Haan

Les batraciens une fois récupérés sont mis à l’eau du côté du Domainez du lac. Photo Jean-Alain Haan Toujours un peu d’émotion pour la mise à l’eau.  Photo Jean-Alain Haan
Les batraciens une fois récupérés sont mis à l’eau du côté du Domainez du lac. Photo Jean-Alain Haan Toujours un peu d’émotion pour la mise à l’eau.  Photo Jean-Alain Haan

Le crapeau commun est l’espèce principale que l’on trouve à Guebwiller. Photo Jean-Alain Haan Un crapaud commun qui sera bientôt déposé au bord du lac de l’autre côté de la route.  Photo Jean-Alain Haan
Le crapeau commun est l’espèce principale que l’on trouve à Guebwiller. Photo Jean-Alain Haan Un crapaud commun qui sera bientôt déposé au bord du lac de l’autre côté de la route.  Photo Jean-Alain Haan

par  Jean-Alain Haan

Les personnes souhaitant rejoindre l’équipe de bénévoles peuvent contacter le 03 89 74 98 40.

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Pourquoi c’est important. Grève des fonctionnaires : à quoi s'attendre ce mardi 19 mars ?

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 07:05:23
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Pourquoi c’est important. Grève des fonctionnaires : à quoi s'attendre ce mardi 19 mars ?

Écoles, hôpitaux, mais aussi administrations, mairies… une grève a été lancée ce mardi 19 mars par l'intersyndicale « pour mettre un terme à la spirale de stigmatisation et de dévalorisation de l’ensemble des personnels de la fonction publique ».

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé le gouvernement à ouvrir des négociations « immédiates » sur les salaires des fonctionnaires. Photo Sipa/Konrad K. - La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé le gouvernement à ouvrir des négociations « immédiates » sur les salaires des fonctionnaires. Photo Sipa/Konrad K.
La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé le gouvernement à ouvrir des négociations « immédiates » sur les salaires des fonctionnaires. Photo Sipa/Konrad K. - La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé le gouvernement à ouvrir des négociations « immédiates » sur les salaires des fonctionnaires. Photo Sipa/Konrad K.

L'intersyndicale (CFDT-CGT-CFE-CGC, FA, FO, SNESUFSU, UFSU, FSU-Snuipp-Solidaires et Unsa) a déposé un préavis de grève pour ce mardi 19 mars. Elle appelle les 5,7 millions d'agents publics à se mobiliser pour défendre leur rémunération, ainsi que « mettre un terme à la spirale de stigmatisation et de dévalorisation et refuser de subir une année blanche en matière salariale ». On fait le point sur les motifs et les conséquences de cet appel à la grève.

Les raisons de la grève

La secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon et son homologue de la CGT Sophie Binet ont appelé lundi le gouvernement à ouvrir des négociations « immédiates » sur les salaires des fonctionnaires, mais aussi « la question des conditions de travail, des perspectives de carrière » et « un véritable problème d’attractivité ». « Aujourd’hui, il y a des fonctionnaires qui ont du mal à boucler les fins de mois. Il y a 10 % - 500 000 fonctionnaires - qui gagnent moins de 1 508 euros nets par mois. Ils sont directement frappés par l’inflation, il faut qu’ils puissent vivre de leur travail », a plaidé Marylise Léon.

L'annonce des 10 milliards d'économie sur les dépenses publiques amplifie la colère et les craintes. Du côté de la Fédération Autonome de la Fonction Publique (FA-FP), son secrétaire national Fabien Golfier a expliqué « comprendre les contraintes de l'État », mais a souligné que les agents publics ne sont pas pour autant « une variable ajustable ».

Des classes et des écoles fermées

De nombreuses écoles, collèges et lycées ont prévenu les parents de la fermeture de classes ce mardi, voire de l'établissement complet. Pour certains, ce sont les cantines qui poseront problème. Cependant, aucun chiffre n'a été donné officiellement quant au nombre de grévistes attendus.

Des personnels de santé en grève… mais qui travaillent

Co-secrétaire générale de la fédération CGT des agents de l'État, Céline Verzeletti pressentait cette semaine « certainement des mobilisations dans la santé et une mobilisation intéressante au niveau des collectivités territoriales ». Les infirmiers libéraux, qui « regrettent un manque de revalorisation depuis 15 ans », sont également appelés à rejoindre les grévistes par le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil). Cependant, de nombreux personnels de la santé seront au travail, mais avec un bandeau ou une indication qu'ils sont en grève sur leur blouse. Ceux qui manifestent sont ceux qui sont normalement de repos ce mardi.

Des manifestations partout en France

Une manifestation nationale, menée par la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon et ses homologues de la CGT et de FO Sophie Binet et Frédéric Souillot, est prévue à Paris. Et en régions, plusieurs rassemblements doivent avoir lieu à proximité des préfectures. Le Snes a donné en ligne une carte des manifestations prévues en France.

https : //umap.openstreetmap.fr/fr/map/carte-des-manifestations-19-mars_1037726 ? scaleControl=false&miniMap=false&scrollWheelZoom=true&zoomControl=true&editMode=disabled&moreControl=false&searchControl=null&tilelayersControl=null&embedControl=null&datalayersControl=null&onLoadPanel=none&captionBar=false&captionMenus=false#6/47.376/1.736

Mairies, préfectures, CPAM, CAF, Cnav, impôts…

Le plus grand flou demeure sur les personnels des collectivités et de diverses administrations. Aucun chiffre n'a été donné pour l'heure.

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Région | faits divers - justice—Cernay Tombé du char de carnaval : que faisait-il sur la RD83 ?

Publié dans le panorama le Mardi 19 mars 2024 à 07:08:09
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Région | faits divers - justice—Cernay

Tombé du char de carnaval : que faisait-il sur la RD83 ?

Le char de carnaval qui circulait dimanche sur la RD83, et dont un jeune homme est tombé à hauteur de Cernay avait-il le droit de circuler à cet endroit-là ? Non, assure la gendarmerie qui rappelle que la circulation d’un tel char est soumise à un arrêté municipal, à plus forte raison sur une route départementale.

Le char en question, évoquant un bateau pirate, appartient à la Klika ohna Maas et revenait de Staffelfelden, où il avait participé dans l’après-midi au carnaval de la commune, et rentrait à Werentzhouse.

Plusieurs personnes auraient été à bord de l’engin et le jeune homme aurait fait une chute en se baissant lors du passage du char sous un pont. Il est toujours hospitalisé à Colmar.

par  I. B.
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